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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 14:30

6 mars 2013


Transmis par Armel Duteil

 

L’accaparement des terres et Vatican II

 


another_Vatican_Council.jpg

 

 

 

 

 

 

CONCILE de VATICAN 2, …. 50 ANS APRES

REFLEXIONS SUR LA CONSTITUTION APOSTOLIQUE  GAUDIUM et SPES (GS) :


« L’EGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS »

 

 

 

 

 

 

à voir sur :

 

http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_cons_19651207_gaudium-et-spes_fr.html

 

 


Et au chapitre 7, le n° 71,2

 

N° 71,2 : Le Concile reconnaît le droit à la propriété (avoir des choses pour soi). C’est ce qui permet à l’homme de vivre dans la liberté, et de prendre des responsabilités. Ainsi la personne grandit, elle peut faire des choses par elle-même, et elle vit dans la sécurité.

Mais il faut que tout le monde puisse profiter de cette propriété. C’est ce qu’on appelle : la destination universelle des biens. Cela vaut aussi pour les richesses naturelles du monde, comme par exemple le pétrole ou les mines. Elles doivent profiter à tous. Car Dieu les a données aux hommes pour le bien de tous, pas seulement pour les habitants du pays.

Le pays peut aussi avoir des propriétés publiques, pour les mettre au service de tous. Par exemple pour construire des écoles, des hôpitaux, des bureaux et des routes. Si l’Etat prend le terrain de quelqu’un à cause de ses besoins, il doit le payer (expropriation et indemnisation). Si on ne respecte pas les choses qui appartiennent aux gens, et qu’on les prend par force, « il va y avoir beaucoup de violence et de disputes » (71, 5).

On ne doit pas accepter non plus la spéculation sur les terrains (les gens qui achètent un terrain, pas pour travailler mais seulement pour le revendre plus cher. Et ainsi gagner beaucoup d’argent, sans rien faire).

Le Concile parle aussi des grands terrains, par exemple les latifundia en Amérique du Sud : des terres qui ne sont pas travaillées. Le Concile demande qu’on les partage, avec ceux qui n’ont pas de terrain : « souvent ceux qui travaillent pour les grands propriétaires sont mal payés. On ne respecte pas leur dignité. Ils n’ont pas de bonnes maisons, et les gens profitent d’eux ». Tout ce passage est très fort. Il faut bien réfléchir.

Cela n’existait pas autrefois en Afrique mais c’est ce qui est arrivé maintenant. Les chefs et les riches du pays, comme les sociétés étrangères qui ont de l’argent, achètent de très grands terrains, et les paysans des villages n’ont plus de terres à cultiver.

C’est ce qu’on appelle l’accaparement des terres (voir cette rubrique dans mon site : http://armel.duteil.free.fr  : Chapitre 7 : L’économie). Il faut à tout prix lutter contre cela, et le supprimer.

 

 

 

 

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Rappel :


L’accaparement des terres : http://partenia-au-dela-des-frontieres.over-blog.com/article-l-accaparement-des-terres-106483800.html

 

 

 

terres-agricoles-copie-1.jpg

 

 

 

 

 

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Octobre 2009,


Les associations de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez – France, se retrouvent à Paris, au Secours Catholique, rue du Bac, avec Marou Amadou et Ali Idrissa, tous deux membres de la coalition PCQVP – Niger.

Marou a été arrêté et incarcéré le 10 août pour les positions qu'il avait prises en tant que Président du Fusad sur le coup d'état constitutionnel. Il a été mis en liberté provisoire après cinq semaines d'incarcération et vient quelques jours en France et en Belgique. C'est l'opportunité pour nous de rencontrer ces deux militants.


Je suis allé à cette rencontre avec camescope et appareil photo. Mais en les entendant et en comprenant ce qui se passe au Niger, je me dis : « Vaut mieux ne pas sortir mes appareils. Mettre Marou et Ali sur internet, c’est les exposer un peu plus ».

Je leur pose tout de même la question :

- « Il vaut mieux éviter les photos et les interviews sur internet ? ».

Mais, surprise :

« Non, au contraire. Vous pouvez filmer, faire connaitre notre combat. Nous voulons vivre. Nous n’avons pas peur. Nous voulons une meilleure répartition des richesses, nous voulons un peu plus de démocratie. Pourquoi avoir peur ? Nous ne pouvons pas vivre dans la peur. Soutenez nous. »


Gérard Warenghem

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